Pourquoi partir ?

    En 2009 je fais la connaissance grâce à une amie de la plus grande organisation étudiante du monde, l’AIESEC. Étudiante en histoire  j’ai décidé de passer ma troisième année de licence à Sherbrooke au Québec. Toutes les universités canadiennes ont un local AIESEC. En vue d’un futur stage je m’y inscris.

La décision de partir s’est prise après une suite de rappels que ce pays existe et qu’il n’est pas seulement un terrain de guerre.
En novembre la photo de deux hommes tendant des pommes sur le site du Monde m’interpelle. La légende souligne que le pays est le premier exportateur de pommes vers le Pakistan. C’est la première fois que je vois quelque chose de positif sur le pays.
Plus tard je remarque qu’AIESEC, qui est présent dans plus de 110 pays du monde à l’heure actuelle, est présente en Afghanistan. L’organisation tient chaque année un Congrès National qui cette année se tenait par chance dans la ville de Québec au nouvel an. Il est l’occasion de mieux connaître l’organisation pour les nouveaux venus (toujours les bienvenues) et d’assister à des conférences sur le monde du travail, du développement personnel et des moyens de réussir. Ces cinq jours de découvertes ont étaient l’occasion d’avancer du simple intérêt à une éventuelle décision de partir. En effet lors de congrès, un des nombreux intervenants revient de 8 mois de service en Afghanistan au sein de l’armée canadienne. Il porte une veste de l’équipe de football afghane et parle brièvement de son séjour. A la fin de la conférence je pars à la pêche aux informations pour savoir comment avec AIESEC peut on éventuellement partir. Il me renvoie vers Marina Ran, présidente au niveau du Canada. La machine est lancée, elle me donnera dans les deux semaines suivantes le mail de l’ancien président du local de Kaboul, Hamid. Le projet est lancé et les gens qui m’entourent me soutiennent dans ce qui peut être la chance de ma vie. Courant février je prends la décision très concertée de partir et je dis enfin oui à Hamid. 

Le choix de ce pays en particulier c’est aussi fait parce que je voudrais montrer sans être dans le monde des bisounours, que

la guerre bien qu’elle soir omniprésente dans ce pays depuis plus de trente ans maintenant, n’est pas le seul sujet dont on peut parler. Le nombre de morts dans les rangs de l’OTAN, ne doit pas éclipser les choses qui vont biens comme celles qui vont mal dans la population. Le stage se fera au sein dans un établissement d’enseignement supérieur, l’Institut Karwan. 

Comments

[lucienne]

Je viens de voir toutes les photos superbes
c'est toi qui les as prises elles sont vraiment magnifiques je t'ai prise avec ton voile que je vais envoyer à ta grand mère
bisous